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La cognition

Nous sommes des êtres pensant. Mais plus concrètement, qu’appelle-t-on penser ?

Le mouvement cognitiviste a débuté dans les années 50 comme une approche interdisciplinaire pour l’étude de l’esprit et de son fonctionnement (Miller, 2003). Pour cette école, la pensée émerge de l’action de fonctions cognitives (mot venant de cogwheel, ou engrenage en anglais).

Que peut donc signifier avoir un engrenage qui tourne dans notre esprit ? La cognition est habituellement défini comme une manipulation de représentations symboliques (Pylyshyn, 1980; Varela, Rosch, & Thompson, 1992) ou les processus mentaux sont représentés comme des programmes, et notre esprit serait une sorte de machine virtuelle. Autrement dit, la cognition considère que l’esprit humain fonctionne un peu comme un ordinateur.

 » Tous les modèles sont faux, certains sont utiles. « 

Bien entendu, ce modèle est faux ! Il a cependant l’avantage d’être très simple, ce qui a permis de développer de nombreuses applications, parce qu’il prédit efficacement de nombreux comportements humains – et les façon d’intervenir pour les modifier (et donc diminuer des symptômes de souffrance).

Et puisque nos pensées ont un impact sur notre bien-être, la théorie postule qu’il est possible de leur redonner une organisation plus saine en les confrontant à une analyse systématisée de leur structure logique : c’est la restructuration cognitive.


Références bibliographiques :

Miller, G. A. (2003). The cognitive revolution: a historical perspective. Trends in Cognitive Sciences, 7(3), 141‑144.

Pylyshyn, Z. W. (1980). Computation and cognition: issues in the foundations of cognitive science. Behavioral and Brain Sciences, 3(1), 111‑132.

Varela, F. J., Rosch, E., & Thompson, E. (1992). The Embodied Mind: Cognitive Science and Human Experience. MIT Press.

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